Nuisances aériennes sur le Nord-Ouest Francilien : Eddie Aït propose la création d'un Comité de Liaison des Maires
Désireux d'apporter son soutien à l'action du CIRENA (Collectif Inter-associatif de REfus des Nuisances Aériennes) et d'agir aux côtés des Yvelinois qui subissent quotidiennement les nuisances dues au trafic en constante hausse de l'aéroport Charles de Gaulle, Eddie Aït, Maire de Carrières et Conseiller régional, a souhaité interpeller certains de ses homologues. Il demande la création d'un « Comité de Liaison des Maires contre les Nuisances sonores ».
Depuis 2004, le CIRENA dénonce les incessantes augmentations de trafics de l'aéroport Charles de Gaulle et ses conséquences vis-à-vis des riverains : nuisances telles que le bruit - une pollution nuisible à la santé, au sommeil, à la concentration, à l'équilibre psychique... - ainsi que la pollution chimique et les risques de crash. La réorganisation du survol en région parisienne a conduit à une situation d'autant plus critique que de nombreuses zones du Nord-Ouest francilien sont désormais survolées en palier et parfois sur des distances pouvant atteindre plusieurs dizaines de kilomètres, à des hauteurs inférieures à 10 00 mètres.
Aujourd'hui, le CIRENA souhaite modifier la législation en vigueur : arrêt total des vols de nuit, couvre-feu huit heures d'affilée, relèvement des altitudes à 3000 mètres sur les zones urbanisées et limitation du nombre des mouvements sur Roissy. Déjà, certains pouvoirs publics ont voulu réagir, à l'image du Conseil régional d'Ile-de-France qui a lancé une étude épidémiologique sur l'impact sanitaire des activités aéroportuaires et du trafic aérien sur les populations riveraines.
Membre de la Commission consultative du Plan Régional pour la Qualité de l'Air (PRQA), Eddie Aït a interpellé les Maires de Conflans-Sainte-Honorine, Maurecourt, Achères, Poissy et Vernouillet sur cette question : « il nous appartient de défendre le cadre de vie et d'appuyer les demandes légitimes de nos administrés. En ce sens, il m'apparaît essentiel qu'une action conjointe et significative soit menée au plus vite par les pouvoirs publics locaux ». La création d'un « Comité de liaison des Maires contre les nuisances aériennes » irait en ce sens.
« Le développement inéluctable et continu du trafic aérien génère un accroissement de plus en plus insupportable des nuisances aériennes. Difficiles à mesurer parce que faisant en partie appel au subjectif, ces nuisances provoquent stress et souffrance chez les riverains. Ce problème touche aussi bien à la préservation de la qualité de vie qu'à celle de l'environnement » précise Eddie Aït.